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viernes, 25 de noviembre de 2011
viernes, 18 de noviembre de 2011
Baudelaire >Le chat - Mimi...espérame en el cielo!
Adios Mimi, preciosa. Doce años de tu amor han sido tanto...donde te buscaré ahora... en que armario...debajo de que cama...Dónde te has ido, pequeña y tierna amiga?
El gato
Ven, bello gato, a mi amoroso pecho;
Retén las uñas de tu pata,
Y deja que me hunda en tus ojos hermosos
Mezcla de ágata y metal.
Mientras mis dedos peinan suavemente
Tu cabeza y tu lomo elástico,
Mientras mi mano de placer se embriaga
Al palpar tu cuerpo eléctrico,
A mi señora creo ver. Su mirada
Como la tuya, amable bestia,
Profunda y fría, hiere cual dardo,
Y, de los pies a la cabeza,
Un sutil aire, un peligroso aroma,
Bogan en torno a su tostado cuerpo. (Charles Baudelaire)
* * * * *QUIÉN SALDRÁ AHORA A SALUDARME, QUIÉN VENDRÁ MAULLANDO A MI REGAZO?
Tu cielo será el mío y nos veremos, hoy y siempre, y cuando parta, lo prometo, yo iré a verte, mi amiguita,... y jugaremos...
Mimi triste... Flores para ti de parte de mis amig@s
Le chat (2)
Charles Baudelaire (1821-1867)
I
Dans ma cervelle se promène,
Ainsi qu'en son appartement,
Un beau chat, fort, doux et charmant.
Quand il miaule, on l'entend à peine,
Tant son timbre est tendre et discret;
Mais que sa voix s'apaise ou gronde,
Elle est toujours riche et profonde.
C'est là son charme et son secret.
Cette voix, qui perle et qui filtre
Dans mon fonds le plus ténébreux,
Me remplit comme un vers nombreux
Et me réjouit comme un philtre.
Elle endort les plus cruels maux
Et contient toutes les extases;
Pour dire les plus longues phrases,
Elle n'a pas besoin de mots.
Non, il n'est pas d'archet qui morde
Sur mon coeur, parfait instrument,
Et fasse plus royalement
Chanter sa plus vibrante corde,
Que ta voix, chat mystérieux,
Chat séraphique, chat étrange,
En qui tout est, comme en un ange,
Aussi subtil qu'harmonieux!
II
De sa fourrure blonde et brune
Sort un parfum si doux, qu'un soir
J'en fus embaumé, pour l'avoir
Caressée une fois, rien qu'une.
C'est l'esprit familier du lieu;
Il juge, il préside, il inspire
Toutes choses dans son empire;
Peut-être est-il fée, est-il dieu?
Quand mes yeux, vers ce chat que j'aime
Tirés comme par un aimant,
Se retournent docilement
Et que je regarde en moi-même,
Je vois avec étonnement
Le feu de ses prunelles pâles,
Clairs fanaux, vivantes opales
Qui me contemplent fixement.
(Charles Baudelaire)
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